Voici un bref résumé d’un article rédigé par l’unité INRA de l’école Vétérinaire de Maison- Alfort dans l’Equ’idée de décembre 2016.

« L’objectif de cet article est de présenter les principales caractéristiques de l’interaction du pied d’un cheval avec le sol au cours de la locomotion ».

NB : La structure d’une piste : on distingue la couche de travail dont la souplesse permet au pied du cheval une liberté de mouvement ; la couche de fondation, plus ferme qui assure la portance et le drainage de la couche de travail. Et éventuellement une couche intermédiaire entre les 2.

« Le choc de l’impact est particulièrement sensible à la préparation de la surface : sur une piste en sable, en terre ou en machefer, il est divisé par facteur 2 à 3 après hersage. Cette variable caractérise essentiellement la fermeté « superficielle » de la piste ». Par expérimentation, l’impact est accru si la couche de travail diminue (de 13cm à 7 cm) ; mais pas d’amélioration notable si on l’augmente (de 13cm à 20cm dans cet exemple).

De même, « la force maximale de freinage est très sensible aux propriétés de la couche de travail.

L’extension inter-phalangienne proximale est plus brutale sur le membre postérieur que sur l’antérieur, et dans les deux cas, elle l’est d’autant plus que la surface est ferme. »

D’autres « expérimentations prouvent que la vitesse de mise en charge verticale maximale d’un membre de cheval est conditionnée par les propriétés du sol sur une profondeur qui va au-delà des 13 premiers centimètres » (D’autres « expérimentations prouvent que la vitesse de mise en charge verticale maximale d’un membre de cheval est conditionnée par les propriétés du sol sur une profondeur qui va au-delà des 13 premiers centimètres » (soit au-delà de la couche de travail).

Importance de la préparation de la piste : « Le simple passage répété d’un grand nombre de chevaux toujours aux mêmes endroits sur une piste a le même effet que le rouleau. Il est donc impératif de herser régulièrement une piste lorsque celle-ci est utilisée intensivement.

Un sol profond étant par ailleurs associé à un retard à l’élévation du boulet lors de la propulsion, parallèlement à la bascule du pied en pince, il est contre- indiqué lors de tendinopathie du tendon FSD ou du ligament suspenseur du boulet.

Le « sol idéal », convenant à toutes les situations, n’existe pas, et il est d’ailleurs recommandé de ne pas cantonner les chevaux à un seul type de surface. »

En conclusion, le matériel utilisé pour la couche de fondation a autant d’importance que celui de la couche de travail, qui dans l’idéal mesure 13cm (inutile qu’elle fasse plus). Un sol hersé régulièrement plutôt que compacté par rouleau, sauf dans les cas de tendinopathies, où les sols profonds sont contre-indiqués. Pour lire l’article complet ainsi que ses références, c’est par ici !

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