Le Centaure, figure mythologique mi-humain mi-cheval, représente un idéal, un objectif pour nombre de cavaliers dans leur pratique équestre.

 

Il symbolise l’unicité d’un corps, d’un esprit se mouvant en parfaite harmonie.

Ce Concept est à l’origine de diverses recherches dans le domaine de l’ostéopathie, dont la Théorie du Centaure de Patrick CHENE en 2004.

 

Physiquement, on découvre le phénomène d’isopraxie, l’homologie gestuelle (le cavalier comme sa monture contractent et relâchent les mêmes groupes musculaires en même temps).

 

Le cheval compense les dysfonctions de son cavalier et réciproquement. Or ce système de vases communicants ne s’applique pas qu’au corps physique uniquement : les sphères émotionnelle et mentale de chaque individu humain et équin sont à inclure dans l’équation.  

 

Initialement réservé au lien cavalier-cheval, je découvre au fil des années qu’il implique plus largement la relation homme-animal (chat, chien, Nac) : le Centaure 2.0 est né. 

 

Tout lien avec un animal dont nous sommes affectivement proches et réciproquement (les animaux de compagnie) peut donner lieu à des transferts, des effets miroirs tel que le décrit Olivier Grandrie dès 2005 dans son livre « L’animal miroir de l’homme ».

 

Les cas nécessitant une prise en charge de ces échanges subtils entre individus sont de plus en plus fréquents. C’est souvent le seul moyen d’améliorer l’état de l’animal de manière notable et durable, ce qui a motivé l’émergence des consultations en Duo gardien-animal