Une fois n’est pas coutume, voici un article consacré aux végétaux et leurs bienfaits sur la Santé. Les interactions constantes entre les 4 règnes (Animal, Végétal, Minéral, Humain) font parties des fondamentaux en thérapie holistiqueApproche globale, incluant le patient au coeur de son enviro....
Excursion chez nos voisins les arbres, avec un aperçu regroupant articles de journaux, interviews, reportage, films documentaires et livre tout public.
Ils concernent le fonctionnement propre des végétaux (leur « intelligence »), ainsi que les avantages reconnus pour notre capital-santé.
NB : Mes commentaires personnelles sont indiquées en italique.
Prendre conscience, préserver ce qui est précieux et établir un rapport plus respectueux avec eux, ça commence par reconnaître l’être vivant dans le végétal.
Alix Cosquer chercheuse en psychologie environnementale et Sébastien Bohler, journaliste scientifique. L’article porte sur les effets délétères des villes sur notre santé « la pollution augmente le risque de psychose notamment par un simple effet biochimique sur le fonctionnement du cerveau ».
- Audio : La tête au carré : « les bienfaits de la nature sur notre cerveau » : interview des invités précédemment cités.
Alix Cosquer présente les résultats de son étude basée sur la psychologie et les neurosciences, car les avantages que nous procure le contact avec la Nature ne sont pas seulement un « sentiment de bien-être » : Le fonctionnement de notre cerveau est lié à celle-ci. L’impact est différent selon le type de forêt (feuillus, résineux, etc).
Ces vertus sont présentes dès la visualisation d’une image de Nature, via la dimension fractale qui nous amène aux ondes alphas, notre fréquence d’ondes cérébrales en phase de relaxation, en hypnose (et communication animaleaussi appelée communication intuitive, ou télépathie du c...).
Pour Sébastien Bohler, la visée thérapeutique des arbres ne doit pas être minimisée, lorsque le stress représente le mal de notre société.
Mais visualiser l’image ne suffit pas, il faut une synchronisation de nos 5 sens (les « Bains de forêt »).
Plus on connaît la nature, plus on reconnaît sa valeur et plus les bénéfices sont grands.
Le respect des forêts fait partie des traditions japonaises, néanmoins l’utilisation des sanatoriums pour les tuberculeux en Occident témoignent de ce savoir instinctif des bienfaits des plantes sur notre santé.
Les résineux, par leur ancienneté présentent le plus de bénéfices.
Attention : tous les lieux, tous les arbres ne sont pas « bienfaisants ». Il nous importe de « sentir » sans jugement quel arbre est prêt à nous accueillir.
Les résultats des recherches scientifiques portant sur les effets bénéfiques des arbres sur la santé humaine : baisse de la tension artérielle, amélioration du sommeil, mais aussi stimulation du système immunitaire par l’augmentation des lymphocytes Natural-Killer, essentiels dans la lutte contre le cancer entre autres.
Comment ceux-ci nous influencent positivement à travers nos 5 sens. Il stabilise notre mental, chez l’enfant notamment.
Nos sens sont mis en éveil, sans but de consommation mais comme une invitation à se recentrer sur soi.
« Un des grands facteurs de mal-être, […] c’est qu’aujourd’hui on est dans une civilisation du stress avec une accélération des rythmes de vie ».
Témoignage d’un agriculteur ayant eu recours aux ondes sonores afin de protéger sa culture contre un virus.
Une application de la physique quantique, où les fréquences émises par le son stimulent le système immunitaire de la plante.
Ce sujet est aussi abordé dans le documentaire « l’intelligence des arbres ».
Gardes forestiers, chercheurs, ingénieurs, biologistes, etc de différentes nationalités témoignent de leur découverte dans ce domaine.
On y retrouve le mode de communication spécifique des plantes avec leurs semblables, par un système de connexion où les champignons font offices d’intermédiaire (réseau fongique).
La description des différents sens des arbres, leur méthode de défense face aux prédateurs, mais aussi la capacité à se reconnaître entre elles (lien de parenté, voir livre ci-dessous) : il n’y a pas de compétition entre les plantes de la même espèce.
Il existe même un partenariat social, une « amitié » végétale appelée facilitation en terme scientifique : des racines qui s’emmêlent, des branchages qui s’éloignent pour éviter de se faire de l’ombre.
Ainsi, certaines souches sont maintenues « en vie », alors que l’arbre lui-même a disparu !
C’est par le réseau fongique que le système d’alerte est lancé lorsqu’un arbre est attaqué, afin de prévenir les végétaux alentours de la présence d’un prédateur, pour qu’ils puissent déclencher leur système de défense adéquat.
Sont aussi évoqués dans ce film : l’utilisation du son comme alternative aux pesticides, la fréquence électromagnétique des arbres et les ondes alphas cérébrales, le nombre d’or et la géométrie sacré (dimension fractale) des structures végétales : cône de pin, tournesol, gland du chêne, …
>Saviez-vous que la présence de gourmands sur un tronc est un signe de stress chez le végétal ?<
Enfin, un des gardes forestiers nous rappelle cette capacité qu’on les arbres de nous amener à une réflexion plus personnelle, philosophique de notre rapport au temps et à la mort.
Pour ma part, leur échelle de temps, tellement plus vaste que celle perçue par l’humain est d’un grand soutien concernant la gestion des émotions, et la capacité à relativiser, prendre de la distance sans nier ce que je ressens et vis pour autant. Des tragédies, petites ou grandes, l’arbre en est un témoin silencieux, nous apportant sa stabilité naturelle, imperturbable, immuable.
A ses pieds je me suis sentie en sécurité ; j’ai pu alors déposer mes peines, tracasseries, et chagrins divers sans honte, sans peur d’être jugée, à l’abri des regards.
Un moment de solitude en pleine nature, source d’un réconfort qui diffère de celui apporté par les animaux.
« Le calme qui nous envahie en leur compagnie est peut-être l’écho d’une conscience ancestrale que la verdure renferme tout ce dont nous avons besoin et toutes nos possibilités de survie ». :
Les végétaux sont indispensables à la vie terrestre, à la différence des animaux et des hommes.
« […] les ressemblances avec le monde animal, assez limitées du point de vue anatomique, sont en revanche très nombreuses du point de vue comportemental ».
Outre des sens bien plus variés et développés que nous (vue, ouïe, odorat, toucher, goût, mais aussi : perception et calcul de la pesanteur, des champs électro-magnétiques ou de l’humidité, analyse chimique), ils sont capables de reconnaître les liens de parenté.
Pour l’auteur, le fait que l’échelle de temps des végétaux diffère de la nôtre expliquerait le manque de reconnaissance dont ils souffrent au près du grand public.
En plus des bienfaits qu’ils nous procurent, nous avons tout à gagner en reconnaissant leur forme d’intelligence, qui nous ouvre à la « bio-inspiration, c’est-à-dire la capacité à prendre le monde vivant pour point de départ de nouvelles applications technologiques […] ».
S’inspirer, être enseigner par la nature et tous ses potentiels curatifs tels qu’ils sont présents dans les végétaux, c’est exactement ce que font les hommes et femmes médecines, chamans et guérisseurs des peuples dits « primitifs » à travers le monde et dans toutes les cultures depuis des siècles.
- Documentaire France 5 : « Le génie des arbres » .
Ce reportage présente des solutions pour restaurer les écosystèmes détériorés; les stratégies d’adaptation exceptionnelles dont ils sont capables; on retrouve le chercheur Stefano MANCUSO ainsi que des recherches menées par l’INRAE en France, notamment sur la verticalité des arbres : le fonctionnement serait proche des cristaux présents dans notre oreille interne, démontrant leur capacité de proprioception (cad perception de notre corps dans l’espace).
Enfin, de récentes études montrent l’effet refroidissant des molécules émises, pin en tête, favorisant la régulation climatique.
Pour conclure, en plus de la sylvothérapie on retrouve les vertus des végétaux sous diverses formes (listes non-exhaustives) : la phytothérapie (soin par les plantes), la gemmothérapie (soin par les bourgeons), l’aromathérapie et l’olfactothérapie (soins par les huiles essentielles).
Arbre, cher ami, pour toute cette diversité et générosité, merci !